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 A bout de souffle

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AuteurMessage
katchoo
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katchoo


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Où es-tu? : Saint Ouen
Date d'inscription : 31/08/2005

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MessageSujet: A bout de souffle   A bout de souffle EmptyVen 23 Sep - 23:58

Voila ma 2e analyse sur un film que j'ai vraiment adoré, je suis faaan de la nouvelles vague! Mais quel génie, quel liberté! ahhhhhhhh Very Happy

A bout de souffle Aboutdesouffleaff5fo

Voici un résumé pris sur internet. Je suis assez d'accord avec le journaliste, c'est beau! Mais attention SPOILER il insiste sur la fin qui est vraiment magnifique... soupirs...

Michel POICCARD (Jean-Paul BELMONDO), petit voyou glandeur, remonte de Marseille vers Paris dans une voiture volée. A la suite d'un contrôle pour excès de vitesse, il abat le motard grâce à un pistolet trouvé dans la boîte à gants...
A Paris, il retrouve celle dont il est amoureux, la jeune Américaine PATRICIA (Jean SEBERG) qui vend le "New York Herald Tribune" sur les Champs-Elysées et attend de s'inscrire à la Sorbonne . Il rêve de partir à Rome avec elle. En attendant, il continue de glander, de fumer, de lire "France-Soir" et de demander à Patricia de re-coucher avec lui. Mais la police est à ses trousses. Patricia le dénonce,"pour le forcer à partir"...
La mort surviendra au bout d'une rue étroite, sans fin. Michel, touché d'une balle au bas du dos, court, court, court avant de s'écrouler. Et Patricia court, court, court vers lui. Il lui fait ses trois "têtes", ses trois grimaces favorites. Elle recueille ses derniers mots, "Tu es dégueulasse" et hérite de son geste fétiche, le pouce en aller-retour le long des lèvres, qu'elle nous sert une première et dernière fois, le regard dur, ses yeux bien plantés dans les nôtres.
C'est beau...

A bout de souffle About31nh


ET mon travail à moa...

Analyse de la Séquence entre Patricia et l’écrivain au Café


Dans cette Séquence est privilégiée la discontinuité chère à la Nouvelle Vague. Elle se manifeste de plusieurs façons à travers le son et la forme de montage utilisé.

Les deux personnages utilisent et mélangent deux langues, ils passent continuellement de l’Anglais au Français lors de leur conversation et les paroles en Anglais ne sont pas toutes traduites. Il y a donc incompréhension de la part de certains spectateurs. Le fait que Patricia, l’actrice principale, soit américaine, a un accent et elle-même aussi des problèmes de compréhension ajoute au trouble.
De plus la discussion est assez décousues. Le sujet principal, à savoir l’interview d’un auteur par Patricia, n’est donné qu’à la fin de l’extrait, directement et simplement après une question posée par Patricia. On peut donc considérer que ce qui se dit avant est de l’ordre de la disgression et n’est donc pas nécessaire ; et pourtant ce sont à ces paroles « inutiles » que l’on donne de l’importance ( elle occupent les ¾ de l’extrait ), ce qui est plutôt déconcertant. On nous montre plus la psychologie et l’état d’esprit des personnages que l’action liée au récit.

Les Faux raccords sont également un élément-clé de la séquence. Ils sont particulièrement frappants lorsque l’écrivain, qui est en plan rapproché, raconte une anectode qui lui est arrivé. Le plan est le même mais on voit qu’il a été coupé plusieurs fois et que du temps s’est écoulé entre les différentes prises de vue car l’arrière-plan change. Cela donne des sautes d’images. Les phrases du personnages, bien que hachées, restent cohérentes car les paroles correspondant aux plans répétés se suivent. Le tout donne l’impression d’un monologue dont on aurait coupé les blancs qui rythme une conversation normale.
Cette discontinuité crée par une répétition est repris à la fin de la séquence par les trois « Of course » de Patricia. C’est le même mot mais dit sur un ton différent trois fois de suite.
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